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Papi Corse
Papi Corse

2005 : 18 Coups d'oeil

Donnez-leur le goût de la lecture

Lu dans Reforma, journal mexicain : “ On a fait ce constat : si les parents aiment lire, leurs enfants suivent leur exemple ”, déclare Beatriz González Ortuño, neurolinguiste. Les enfants ayant une capacité d’apprentissage remarquable, il faut éveiller leur intérêt pour la lecture avant même qu’ils sachent reconnaître les voyelles. Par exemple, en leur lisant des histoires, on stimule leur imagination. Voici ce que suggère le journal pour donner le goût de la lecture aux enfants : “ Asseyez-vous à leurs côtés. [...] Laissez-les tourner les pages, vous interrompre quand ils le souhaitent et vous poser des questions. [...] Demandez-leur de vous parler des objets et des personnages qui apparaissent au cours de l’histoire. Répondez à toutes leurs interrogations. [...] Faites des rapprochements entre le livre et la vie de vos enfants. ”

Éléphants : chaud devant !

Dans les réserves africaines, les éléphants alimentent depuis longtemps la dispute entre écologistes et agriculteurs. Malgré tout ce qui a été mis en place (clôtures, feux et bruits de tambours), on n’a pas réussi à maintenir les pachydermes dans le périmètre de leurs réserves. Des éléphants errants ont à plusieurs reprises saccagé des cultures et même piétiné des gens à mort. Heureusement, on a enfin découvert un répulsif : le piment rouge. Lorsqu’on plante des piments rouges tout autour d’une réserve, explique le journal sud-africain The Witness, les éléphants font marche arrière, “ écœurés par l’odeur des plantes ”. Les gardes, soulagés, ne sont désormais plus obligés de “ rapatrier les éléphants dans leurs réserves ”, et les dégâts causés aux cultures sont moins importants. La vente des piments rouges pourrait également devenir une source de revenus non négligeable.

SMS perturbateurs

“ Les SMS perturbent le sommeil des jeunes ”, signale le bulletin médical allemand Apotheken Umschau. Au cours d’une étude réalisée à l’université de Louvain, en Belgique, on a demandé à 2 500 adolescents âgés de 13 à 16 ans à quelle fréquence ils étaient réveillés par des mini-messages sur leur portable, et quel était leur degré de fatigue à différents moments de la journée ; 10 % d’entre eux ont répondu qu’ils étaient réveillés par des SMS au moins une fois par semaine, et 3 % toutes les nuits. Selon l’un des chercheurs, ces “ résultats laissent à penser que les portables risquent d’avoir de fortes répercussions sur la qualité du sommeil de plus en plus d’adolescents ”. Le bulletin médical ci-dessus donne cette recommandation : “ Les parents devraient s’assurer que le portable de leurs enfants est éteint la nuit. ”

Le téléphone portable, ami ou ennemi ?

2005 : IL Y A quelques années de cela, le " téléphone portable " portait mal son nom. En raison du poids de ses batteries, il n’était " portable " que si vous vous appeliez Monsieur muscles ou si vous l’installiez dans votre voiture. Plus encombrant qu’un carton à chaussures, il coûtait en outre l’équivalent de plusieurs milliers d’euros. Aujourd’hui, 1,35 milliard de portables sont en service. Dans certains pays, plus de la moitié des habitants en possèdent un. La plupart de ces téléphones tiennent dans le creux de la main et certains sont même distribués gratuitement. Un quotidien australien (The Bulletin) fait ce constat : " Ces appareils égalent presque en nombre les téléviseurs et les ordinateurs réunis. " Dans une vingtaine de pays, on compte désormais davantage de portables que de lignes fixes. D’après un spécialiste en électronique, le téléphone mobile n’est pas simplement une merveille de la technologie, c’est " un phénomène de société ".

Le Corcovado, joyau du Costa Rica

2005 : " UN JOYAU. " Cette expression sied parfaitement au Parc national de Corcovado, situé dans la péninsule d’Osa, sur la côte pacifique sud du Costa Rica, en Amérique centrale. La beauté ineffable de cette forêt tropicale quasiment intacte, son isolement, ainsi que l’incroyable variété de ses arbres, de ses insectes, de ses reptiles et de ses mammifères, font de ce lieu une destination fascinante. Ce " joyau " est encore à l’état brut. Il se trouve au cœur de l’une des plus vastes forêts tropicales humides d’Amérique centrale. Ce n’est donc pas là que vous trouverez beaucoup de restaurants, d’hôtels ou de boutiques de souvenirs. Seul signe, ou presque, d’une présence humaine : quelques postes de gardes forestiers et de longs chemins de randonnées, " le meilleur réseau de sentiers de tous les parcs en forêt tropicale ", selon un guide touristique.

Qu’est-ce qu’un phoque du Groenland ?

2005 : Les phoques du Groenland sont des pinnipèdes, c’est-à-dire qu’ils se déplacent à l’aide de nageoires. On les surnomme aussi phoques harpés en raison de la tache en forme de harpe qu’ils ont sur le dos à l’âge adulte. Les phoques sont des mammifères : ils respirent de l’air, les femelles mettent bas et possèdent des glandes mammaires pour allaiter leurs petits. Les phoques du Groenland passent le plus clair de leur temps dans les eaux glaciales de l’Atlantique Nord. Mais ils sont bien équipés pour vivre dans leur habitat de glace. Les adultes pèsent en moyenne 135 kilos et peuvent mesurer jusqu’à 1,60 mètre de long. Grâce aux griffes acérées de leurs nageoires avant, ces animaux robustes peuvent avancer sur la glace et, lorsqu’ils nagent, se hisser par les trous qu’ils creusent pour respirer. Leurs nageoires arrière sont plus grandes que celles de devant et servent surtout à les propulser. Remarquablement agiles dans l’eau, ces animaux de haute mer sont capables de parcourir jusqu’à 8 000 kilomètres par an. On les appelle parfois les phoques sans oreilles. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont sourds. Ils n’ont pas d’oreilles externes, mais un petit orifice situé de chaque côté de la tête, qui se ferme une fois que le phoque est dans l’eau. Les phoques du Groenland ont l’ouïe fine : sous l’eau, ils peuvent localiser la provenance d’un son, ce dont les humains sont incapables. Ils possèdent de grands yeux globuleux qui leur permettent de voir distinctement dans la pénombre des profondeurs marines. Ils voient aussi aisément sur la glace éblouissante, car leurs pupilles se rétrécissent jusqu’à n’être plus qu’une fente verticale.

Aux animaux morts pour la patrie

2005 : Le Times rapporte qu’on a inauguré dans le centre de Londres " un monument national aux animaux qui, au fil de siècles de guerres et de conflits, ont servi, souffert et succombé aux côtés des forces britanniques et alliées ". Ce monument est une sculpture en bronze de figures animales — un cheval, un chien et deux mules chargées — entourée d’un mur de pierre, mur gravé de représentations d’autres animaux ayant servi dans diverses batailles. On estime en effet que huit millions de chevaux et d’innombrables mules et ânes sont morts pendant la Première Guerre mondiale. Au cours de cette même guerre, précise le Guardian, les soldats ont utilisé des vers luisants pour lire leurs cartes la nuit. L’extraordinaire " Rob le chien-para " a sauté en parachute plus de 20 fois au-dessus de l’Afrique du Nord et de l’Italie. Encore lors de la Première Guerre mondiale, un pigeon au doux nom de Cher Ami " a livré sans faillir pas moins de 12 messages ", relate le Times. Cela dit, on lit aussi que 200 000 pigeons ont péri durant la même période

L’animal préféré des humains

2005 : " Le chien est peut-être le meilleur ami de l’homme, mais l’animal le plus universellement apprécié est le tigre ", rapporte l’Independent de Londres. Voilà ce qui est ressorti d’un vote effectué par plus de 52 000 personnes de 73 pays. Après avoir regardé dix documentaires, mettant chacun en scène un animal, les votants ont placé le tigre en tête de liste, avec tout juste 17 voix de plus que le chien. En troisième position figurait le dauphin, suivi du cheval, du lion, du serpent, de l’éléphant, du chimpanzé, de l’orang-outan et de la baleine. Candy d’Sa, spécialiste du comportement animal, a expliqué que les humains " peuvent s’identifier au tigre, féroce et imposant extérieurement, mais noble et sagace intérieurement. Le chien, lui, est fidèle, respectueux et fait ressortir le côté plus léger, plus communicatif de la nature humaine ". Les écologistes se sont réjouis de la victoire du tigre. Callum Rankine, du Fonds mondial pour la nature, a déclaré : " Si les gens ont choisi le tigre comme animal favori, cela signifie qu’ils reconnaissent son importance, et le besoin qu’il y a de protéger cette espèce. " On estime en effet qu’il ne reste plus que 5 000 tigres à l’état sauvage.

Les vertus du rire

2005 : Lu dans l’hebdomadaire polonais Przyjaciółka : " Des scientifiques ont calculé que seulement une demi-minute d’hilarité vaut 45 minutes de repos statique. Un éclat de rire spontané est comparable à 3 minutes d’aérobic, et 10 sourires chaleureux équivalent à 10 minutes intensives de rameur. Autres bienfaits du rire : il triple la quantité d’air aspirée par les poumons et active la circulation sanguine, la digestion, le métabolisme, la fonction cérébrale et l’élimination des toxines. À qui veut se mettre de bonne humeur, le magazine suggère de se sourire à soi et de sourire à son conjoint et à ses enfants dès le saut du lit. " Apprenez à rire de vous, lit-on également. Essayez de voir le bon côté des choses même dans les difficultés. "

Le chocolat : mortel pour les chiens !

2005 : Le chocolat " provoque des vomissements et des convulsions chez les chiens " et " peut même [les] tuer s’ils en mangent trop ", indique BBC News. Le chocolat contient de la théobromine, une substance toxique pour les chiens, qui nuit au cœur, aux reins et au système nerveux central. D’après l’article, " 200 grammes de chocolat noir peuvent être mortels pour un chien de 25 kilos, comme une femelle labrador ". Rien que 30 grammes de chocolat à cuire peuvent tuer un chien de petite taille. En revanche, le chocolat artificiel que l’on achète dans les boutiques pour animaux est inoffensif.

Le mot le plus difficile à traduire au monde

2005 : Selon BBC News, " le mot le plus difficile à traduire au monde est le mot ‘ ilunga ’ qui appartient à la langue tshiluba ", parlée en République démocratique du Congo. Ce vocable est arrivé en tête d’une liste dressée par environ mille linguistes. Ilunga désigne " une personne prête à pardonner un affront une fois, à le tolérer une deuxième fois, mais jamais une troisième ". Autre mot classé parmi les premiers : naa, un terme japonais employé uniquement " dans la région de Kansai pour insister sur des affirmations ou montrer que l’on est d’accord avec quelqu’un ". D’après Jurga Zilinskiene, directeur de l’agence de traduction et d’interprétation qui a organisé ce classement, " les gens oublient parfois qu’un interprète [...] ne traduit pas seulement d’une langue à une autre, mais d’une culture à une autre [et] il peut arriver qu’une idée n’ait tout bonnement pas d’équivalent dans l’autre culture ".

Vagues scélérates

2005 : À l’échelle mondiale, on estime qu’en moyenne deux gros navires sombrent chaque semaine. Même des pétroliers géants et des porte-conteneurs de plus de 200 mètres de long sont engloutis dans les flots. Ces accidents sont souvent attribués à des vagues scélérates. Depuis longtemps circulaient des anecdotes à propos de vagues gigantesques capables de couler de gros bateaux, mais on les attribuait à l’imagination trop fertile des marins. Toutefois, un projet de recherches européen a redonné du crédit à ces récits. Des chercheurs à l’affût de ces vagues géantes ont passé au peigne fin des images radar prises par satellite. S’exprimant dans la Süddeutsche Zeitung, Wolfgang Rosenthal, directeur du projet, expliquait : " Nous avons prouvé que ces vagues colossales sont bien plus fréquentes qu’on ne l’avait imaginé. " En trois semaines, son équipe en a repéré plus de dix. Ces vagues sont des murs d’eau presque verticaux qui font jusqu’à 40 mètres de haut, capables de s’abattre sur un navire et de l’endommager gravement ou même de le faire sombrer. Peu de bâtiments sont en mesure de leur résister. " Il nous reste à découvrir si ces vagues sont prévisibles ", dit encore M. Rosenthal.

Une vie de chien ?

2005 : " L’Australie consacre plus d’argent aux animaux de compagnie qu’à l’aide étrangère, signale le Sydney Morning Herald. Depuis l’apparition des gilets de sauvetage pour chiens, des bijoux ou encore des rafraîchisseurs d’haleine pour animaux domestiques, les Australiens ont vu leurs dépenses dans ce domaine monter en flèche et atteindre 2,2 milliards de dollars [australiens, soit 1,3 milliard d’euros] par an. " Jason Gram, gérant d’une animalerie, a constaté que la façon de considérer les animaux familiers a changé au cours des dix dernières années : " Avant, les chiens restaient dans la cour ; ils étaient couverts de puces et rongeaient leur os. Maintenant, ils sont à l’intérieur, se prélassent dans un panier douillet et portent un collier en strass. " Il fait cependant remarquer que ce changement a été bénéfique pour le commerce. En effet, les chiens étant désormais traités comme des membres à part entière de la famille, on dépense sans compter pour eux. Certains sont " choyés comme des humains, comme s’ils avaient des besoins, des désirs et des préférences esthétiques ", dit le journal. Or, " rien ne prouve par exemple que les chiens préfèrent un jouet à 50 dollars [30 euros] qu’un à 5 dollars [3 euros]. Apparemment, ces petites folies permettent au propriétaire d’exprimer son amour pour son animal ".

Quand les rossignols s’égosillent

2005 : " Lorsqu’il y a plus de bruit, les rossignols chantent plus fort ", lit-on dans le journal allemand Berliner Zeitung. Selon une étude réalisée par Henrik Brumm, de l’Institut de biologie de l’Université Libre de Berlin, le volume des chants qu’interprète cet oiseau pour délimiter son territoire et attirer les femelles varie de 14 décibels, en fonction du bruit ambiant. " Cette différence ne paraît pas énorme, explique Henrik Brumm, mais elle correspond à une pression acoustique multipliée par cinq, ce qui signifie que la pression dans les poumons de l’oiseau est cinq fois plus élevée. " Dans les quartiers calmes, le niveau sonore du chant est de 75 décibels. Mais là où la circulation automobile est intense il monte à 89 décibels. " Ce qui a particulièrement surpris le chercheur, indique le journal, c’est que les oiseaux semblent s’adapter chaque jour à la situation. Le week-end, comme la circulation est moins dense, ils chantent moins fort que pendant la semaine."

La ‘ langue éclair ’ du caméléon

2005 : Comment le caméléon parvient-il à projeter sa langue aussi rapidement pour capturer sa proie ? " Son secret réside dans une sorte de mécanisme à ressort qui stocke l’énergie à la manière des élastiques d’un lance-pierre ", déclare la revue New Scientist. Les scientifiques savaient que la langue du caméléon est pourvue d’une gaine entourée d’un " muscle accélérateur ". Récemment, en étudiant une séquence vidéo au ralenti, des chercheurs néerlandais ont remarqué que, dans les 200 millisecondes précédant la projection de sa langue, " le caméléon recourt au muscle accélérateur pour charger d’énergie les multiples couches du tissu gainé, lesquelles s’emboîtent les unes dans les autres à la manière d’une longue-vue. Quand le caméléon projette sa langue, l’énergie accumulée peut être libérée en seulement 20 millisecondes ", ce qui propulse l’organe sur la proie.

Le kidnapping au Mexique

2005 : Selon les estimations d’une agence de sécurité, le Mexique détient le deuxième taux de kidnapping le plus élevé d’Amérique latine, juste après la Colombie, lit-on dans l’édition internationale du Miami Herald. " D’après une source officieuse, le nombre de kidnappings [en 2003] pourrait s’élever à 3 000. " À noter, cependant, que beaucoup ne sont pas signalés parce que les familles préfèrent négocier seules. Ne sont pas non plus inclus dans le chiffre les cas de ce que l’on appelle le kidnapping express : les victimes sont contraintes de retirer de l’argent à un distributeur automatique de billets, puis elles sont libérées. À Mexico, rapporte le journal, au moins 16 kidnappings de ce genre auraient lieu chaque jour, peut-être même 80. Fait inquiétant, les kidnappings sont de plus en plus violents, et davantage de victimes sont tuées, même quand la rançon a été payée.

Éléphants : chaud devant !

2005 : Dans les réserves africaines, les éléphants alimentent depuis longtemps la dispute entre écologistes et agriculteurs. Malgré tout ce qui a été mis en place (clôtures, feux et bruits de tambours), on n’a pas réussi à maintenir les pachydermes dans le périmètre de leurs réserves. Des éléphants errants ont à plusieurs reprises saccagé des cultures et même piétiné des gens à mort. Heureusement, on a enfin découvert un répulsif : le piment rouge. Lorsqu’on plante des piments rouges tout autour d’une réserve, explique le journal sud-africain The Witness, les éléphants font marche arrière, " écœurés par l’odeur des plantes ". Les gardes, soulagés, ne sont désormais plus obligés de " rapatrier les éléphants dans leurs réserves ", et les dégâts causés aux cultures sont moins importants. La vente des piments rouges pourrait également devenir une source de revenus non négligeable.

Boire ou conduire

2005 : “ La conduite en état d’ivresse est un des délits les plus meurtriers en Amérique ”, a déclaré la ministre des Transports par intérim Maria Cino. L’alcool était impliqué dans 39 % des accidents de la route mortels survenus en 2005 aux États-Unis. — MINISTÈRE AMÉRICAIN DES TRANSPORTS

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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