Vendredi 25 septembre 2020

Après le passage de la mini tornade, « tout est mort » sur la plage du Havre
Quelques heures après le passage d'une mini tornade sur la plage du Havre, restaurateurs et cabanistes découvrent, vendredi 25 septembre 2020, le spectacle des dégâts du vent.
« Entre le Covid et ça, je suis content », ironise Jérémy Durand. Le propriétaire de La P’tite plage ne peut que constater les dégâts laissés par la mini-tornade, qui a frappé la plage du Havre (Seine-Maritime) au petit matin, vendredi 25 septembre 2020. De sa terrasse, il ne reste plus que des parasols retournés, quelques chaises cassées et du mobilier éparpillé tout autour de l’établissement.

« La pergola – qui coûte une fortune – et toutes les vitres ont pris cher, constate-t-il. A l’intérieur ça va, mais la hotte sur le toit a bougé et j’ai des fuites dans toute la cuisine ». Entre deux coups fil passés à son assurance et à ses équipes pour venir déblayer, il estime « entre 100 et 150 000 euros » de dégâts à première vue.
« Ça fait mal au cœur de voir ça »
En tout, quatre restaurants ont ainsi été soufflés par le tourbillon de vent. « Tout est mort », constate dépité Benjamin Gentil, propriétaire du Saison 2. Ici aussi les vitres ont volé en éclats et le matériel a été emporté par le vent. Un coup dur à encaisser pour le gérant « après une année et une mauvaise saison avec le Covid, le port du masque et un climat anxiogène. »
En face des restaurants aux terrasses et toits arrachés, les cabanes de plage ont également pris la tornade de plein fouet. « Je crois que ça, c’est la mienne », glisse Jean-Pierre Leroux en soulevant un bout de planche arraché. Devant lui, les petits abris de plage colorés qui se trouvent habituellement ici se sont transformés en un amas de bois et d’objets en tout genre.
Tirant du tas un miroir miraculeusement intact, le cabaniste confie : « Je ne sais même pas si je suis assuré. Pour les incendies, on est couvert, mais pour ça… » Même interrogation pour Caroline Baudouin. Au milieu des transats éventrés et autres vestiges de glacières, jouets de plage et meubles en plastique, elle vient elle de retrouver le skimbord de son fils.
Venus déblayer et tenter de récupérer ce qui pouvait être sauvé, restaurateurs et cabanistes sont encore sonnés par la découverte du spectacle de ces impressionnants dégâts. Ils attendent désormais de savoir si, comme ils l’espèrent, l’incident sera classé « catastrophe naturelle ».

En déplacement à Angers où il était invité par le maire Christophe Béchu pour les ateliers de la « République des maires », Édouard Philippe devrait être de retour plus tôt que prévu dans la cité océane pour rencontrer, en fin d’après-midi, les restaurateurs impactés.

Après les intempéries de cette nuit, les pompiers de Seine-Maritime ont déjà enregistré une vingtaine d’interventions sur le secteur du Havre dans la matinée.

Au Havre, il propose au gérant du bar de régler sa consommation... avec de la cocaïne.

Une monnaie qui a de quoi interpeller ! Interpellé, l’homme devenu violent a blessé un policier municipal à l’épaule.

 
Rue Racine, quartier Oscar Niemeyer au Havre, un gérant de bar a eu sa dose de surprise vendredi soir. « Un de ses clients âgés de 28 ans a proposé de régler sa consommation avec une cocotte de cocaïne », indique une source judiciaire.  Pour réponse, le gérant a téléphoné à la police qui s’est rendue sur place. 

À leur arrivée, l’homme s’est montré énervé, il gesticulait avec force. Il a blessé à l’épaule gauche un policier municipal qui tentait de le maîtriser
Le policer s’est vu prescrire une ITT de 10 jours. L’homme interpellé ayant ingéré des stupéfiants a dû être transporté vers  l’hôpital Monod : « Durant le trajet, il a tenté de se débarrasser de deux cocottes qu’il avait sur lui », précise notre source.

Placé en garde à vue par la suite, l’homme a été déféré devant le parquet, et fait l’objet d’une comparution immédiate, lundi 28 septembre 2020.